L’élevage est un secteur clé de l’économie du Burkina Faso. Il contribue à 18% du PIB du pays. Ses produits se placent en troisième position des produits exportés avec une valeur de 26%. C’est pourquoi des jeunes s’y investissent au détriment du bureautique.
Le secteur de l’élevage revêt une importance considérable pour l’économie du Burkina Faso. Il fournit 40 à 45 % des exportations du secteur primaire et contribue à l’amélioration des conditions de vie des populations. Le cheptel national est estimé à 4,5 millions de bovins, 6,2 millions d’ovins, 7,9 millions de caprins, 0,575 million de porcins, 0,525 million de raisins et équins, 0,014 million de camelins et 19,92 millions de têtes de volailles. La production du lait est estimée à 175 555 tonnes.
L’élevage burkinabè se modernise de plus en plus . En effet on remarque que les entrepreneurs et les jeunes s’investissent davantage dans le domaine.
L’élevage au Burkina Faso comporte quatre grands systèmes de pratique. En effet, il y a le système extensif transhumant, caractérisé par des déplacements, d’amplitude variable, selon les saisons et la pluviométrie.
En outre, nous avons le système semi-transhumant où les déplacements sont plus limités dans le temps et dans l’espace. Ce système résulte de la sédentarisation de certains pasteurs et de l’acquisition de troupeaux par des agriculteurs. En plus des systèmes on note le système sédentaire où les animaux ne quittent plus le terroir villageois. Enfin il y a le système d’embouche pratiqué par plusieurs éleveurs et les femmes ; il concerne principalement les ovins.
Le secteur de l’élevage est soumis aux aléas climatiques qui posent, à leur tour, le problème de disponibilité en eau, imposent le système de production pluviale et créent des problèmes d’instabilité de la production et d’insécurité alimentaire. Les parcours naturels couvrent 13 millions d’ha, soit 45 % de la superficie du pays et constituent la base alimentaire des petits et gros ruminants.
Fort de ces potentialités, l’élevage burkinabè a d’énormes défis à relever. Le secteur de l’élevage subit un impact considérable par la crise sécuritaire et humanitaire que traverse le pays. Cela a contribué à réduire la contribution du secteur au PIB.