Considérée comme l’une des cultures céréalières la plus importante au Burkina Faso, le riz constitue la denrée alimentaire de base de plus de la moitié de la population burkinabè. Il contribue au développement économique du pays.
Le riz contribue à 47% des besoins alimentaires annuels de la population. Cette contribution de la filière à la croissance économique reste encore très modeste. La valeur ajoutée de la filière riz local est estimée à 8 milliards de FCFA (soit 0,31% du PIB) dont 6 milliards de FCFA environ proviennent de la production. Paradoxalement, le potentiel du Burkina est tel qu’il peut nourrir tous les Burkinabè et même permettre une exportation de riz dans les autres pays.
Le Burkina dispose d’un fort potentiel non encore exploité dans le domaine de la riziculture. Environ 600000 ha de bas-fonds aménageables dont environ 10%(soit 60.000ha) sont aujourd’hui aménagés et plus de 233 500 ha irrigables dont moins de 5% sont actuellement mis en valeur. Des études ont donc montré que l’aménagement supplémentaire de 120 000 Ha permettra d’atteindre l’autosuffisance du Burkina. A l’issue de la campagne agricole 2023 , il est attendu plus de 150 tonnes de riz.
La filière du riz présente d’énormes défis majeurs auxquels elle doit impérativement relever. Ces défis sont entre autres, l’accroissement et l’intensification de la production nationale de riz, la sécurisation foncière des exploitations, la gestion efficace des questions transfrontalières (eau, circulation d’intrants), ainsi que le développement de la recherche-action et de la vulgarisation.