Au Burkina Faso, le maïs est la deuxième variété la plus cultivée et la plus consommée. C’est une culture tropicale pratiquée dans les zones humides. Le maïs est beaucoup utilisé dans l’alimentation animale et humaine, et pour des usages industriels. Sa production est estimée en moyenne 1 500 000 tonnes par an.
Le maïs est l’un des produits céréaliers le plus cultivé et le plus consommé au Burkina Faso. Selon les études du Programme de croissance économique dans le secteur agricole, la deuxième filière porteuse du pays vient juste après le coton. Les principales régions de production sont les Hauts-Bassins (613 587 tonnes en 2017/18), la Boucle du Mouhoun (193 857 tonnes), les Cascades (156 792 tonnes) et le Centre-Ouest (145 303). Les autres régions ont une production inférieure à 100 000 tonnes durant la campagne écoulée.
Selon les statistiques agricoles des cinq dernières années, le maïs est devenu la deuxième spéculation la plus importante en termes de production céréalière après le sorgho. Une position qui a permis de maintenir une variation interannuelle de son prix moins forte que les autres céréales. Les prix sont particulièrement en hausse pendant la période de soudure généralement située entre les mois de mai, début de la saison des pluies et d’octobre, fin de la campagne agricole.
Le maïs occupe, en effet, une place de choix dans les habitudes alimentaires des Burkinabè. Pendant qu’il est encore frais, le maïs est consommé grillé ou bouilli. Il est transformé en farine par les ménages mais aussi par de nombreuses unités industrielles en farine, en couscous, en grumeaux ou en biscuits. La Direction générale de la promotion de l’économie rurale inventorie 160 unités de transformation du maïs à travers le pays.