L’organisation non gouvernementale SOS Faim Belgique de concert avec le ministère en charge de l’agriculture et des aménagements hydro-agricoles a initié ce 30 octobre 2019 à Ouagadougou une rencontre de partage et d’échanges sur « quelle agriculture au Burkina Faso en 2050 ». L’objectif de cette rencontre est de partager avec les différents acteurs du monde agricole et les décideurs de poser les jalons du futur pour l’agriculture du Burkina Faso. Il s’agit de montrer aux acteurs du domaine agricole que réfléchir au futur permet d’aborder avec confiance l’avenir dans le domaine agricole.
Proposer de nouvelles approches de techniques agricoles à travers la prospection pour le développement d’une agriculture durable pour le Burkina Faso. Tel est l’objectif de l’organisation non gouvernementale SOS Faim Belgique en collaboration avec le ministère en charge de l’Agriculture et des aménagements hydro-agricoles à travers une rencontre d’échanges et de partages. Cette rencontre qui réunit des multi acteurs du monde agricole se fixe comme ambition de voir dans quelle mesure imaginer les futurs de l’agriculture du Burkina Faso à travers la prospection. Cette prospection sur le futur se focalise notamment sur le secteur des céréales qui est un secteur clé.
Sur ce secteur, plusieurs préoccupations se posent avec particulièrement cette interrogation : faut-il continuer à importer ou faut-il développer les filières locales. À toutes ces interrogations, cette rencontre essayera d’apporter des réponses dans un avenir proche afin de mettre tous les acteurs du domaine agricole ensemble pour élaborer des scénarios qui vont nourrir beaucoup le développement du secteur. Ce partage d’échanges pour la promotion de l’agriculture s’inscrit dans le cadre stratégique du ministère en charge de l’Agriculture.
- Des participants
En effet, au cours des travaux d’échanges, des expériences sur la question du futur d’autres pays seront exposés aux acteurs du monde agricole afin de montrer qu’à travers la prospection, on peut mieux amorcer l’avenir car pour SOS Faim Belgique, l’accompagnement de l’agriculture familiale se situe au cœur de ses activités surtout avec de nouvelles approches pratiques.
Ainsi pour SOS faim Belgique, l’avenir de cette culture est très important et toute réflexion prospective pouvant contribuer à une émergence du secteur constitue un salut d’où cette projection à l’horizon 2050 pour anticiper. Pour Philippe Baret, président du conseil d’administration de SOS Faim Belgique, « ce cadre de rencontre est un processus que nous débutons aujourd’hui et l’ambition est de réfléchir aux futurs possibles pour l’agriculture au Burkina ».
- Philippe Baret de SOS Faim Belgique
Des techniques d’analyse prospective de la Belgique sur la question permettront de faire comprendre aux acteurs du monde agricole l’utilité de la prospection dans le secteur au vu des résultats. Ainsi, les participants appréhenderont l’intérêt d’une telle étude prospective. « La prospective permet d’avoir une vision sur l’avenir afin de contribuer à améliorer certaines pratiques », a assuré Issoufou Ouattara, représentant le secrétaire général du ministère en charge de l’Agriculture.
- Issoufou Ouattara, représentant le secrétaire général du ministère en charge de l’agriculture
En rappel, SOS faim Belgique est une organisation internationale dont le siège est à Bruxelles. Elle aspire à un monde sans faim, plus équitable, plus solidaire et respectueux de l’environnement. Elle a pour mission principale de soutenir le développement de l’agriculture familiale durable en Amérique latine, en Afrique et apporte des appuis aux organisations dans des activités en lien avec la sécurité alimentaire.
Issoufou Ouédraogo
Lefaso.net